Dans le cadre de l’adaptation des dépenses sociales à l’asphyxie programmée des finances publiques et de l’appropriation oligarchique des richesses, on entend toujours parler d’égalités:
Il serait, selon des informations médiatiques souvent curieuses, souhaitable de renforcer l’égalité:
Égalité pour les salaires des femmes et des hommes.
Égalité pour les conditions d’accès à la retraite entre le secteur privé et le secteur public.
Égalité pour les droits des êtres humains, quel que soit leur sexe.
Les plus téméraires continuent d’exiger des égalités jadis acquises:
Égalité dans l’accès gratuit aux soins de santé.
Égalité dans le devoir de participer à la défense de nos contrées
Alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin? Il y a des marges de progression considérables dans le domaine de l’égalité:
Égalité de ressources pour tous.
Égalité dans le droit à l’éducation.
Égalité dans l’accès à la santé.
Égalité dans le droit de disposer d’un habitat sain et d’une nourriture saine.
Égalité dans l’accès aux transports publics…
Pourquoi, diable, faudrait-il une égalité entre retraités, voire entre chômeurs ( dans certaines contrées, les indemnités sont les mêmes pour tous), et pas dans le reste de la société?
L’égalité des chances, que vantent les libéraux, n’est qu’un paravent à toutes sortes d’inégalités. Quand on se focalise sur cette égalité des chances, on rejette dans l’inégalité ceux qui n’ont pas de chance, car parfois, malgré leur bonne volonté, ils ne réussissent pas. L’égalité des chances est un outil pour garantir les inégalités acquises.
L’égalité dans le droit de se déplacer doit-elle être réservée aux émigrés fiscaux et autres richissimes potentats défaits?