Pétrole / Crude oil

(Somehow deepled into English below)

Une grève qui dure, des ruptures dans l’approvisionnement en carburants : une société qui se bloque.

Et si, un jour,  cette rupture durait, à la suite d’évènements divers, comme des changements politiques, dans quelques états stratégiques du point de vue des réserves de pétrole ?

Et si notre pays ne pouvait plus payer ses importations de pétrole ?

Et si, par miracle, un accord mondial sur la limitation des rejets de GES impliquait une décroissance importante des quotas de CO2 ?

Il était vraiment peu judicieux ce choix du tout pétrole, ou presque, pour de nombreux domaines, dont les transports.

Il a créé une dépendance, il a modifié l’habitat, il a modifié le travail, il menace les équilibres climatiques.

Il a permis de chasser les petits paysans de leurs terres.

Il est facteur de conflits majeurs pour des approvisionnements qui deviendront plus hasardeux à mesure que nous approcherons des limites des réserves.

Et il paraît que  ceux qui imaginent des alternatives plus respectueuse de la nature et des êtres humains sont des idéalistes utopistes. Comment alors nommer ceux qui ont laissé se développer cette dépendance insoutenable à plus ou moins court terme ?

Une économie massivement relocalisée, fonctionnant avec des matériaux locaux et des énergies renouvelables, des déplacements limités, réduiraient cette dépendance dangereuse.

Addendum août 2020 : la pandémie de Covid-19, alias coronavirus, alias SARS-CoV-2 a nécessité des mesures de confinement indispensables pour limiter le nombre de victimes parmi les plus fragiles. Une sorte de répétition générale qui montre le besoin de s’organiser en cas d’effondrement de la civilisation du pétrole et des déplacements massifs en tout sens. Les ahuris manipulés par le national-populisme se focalisent sur des débats qui ressemblent à des covidioties pour minimiser la gravité de la pandémie, comme les climatosceptiques minimisent depuis des décennies la gravité des changements climatiques anthropiques.

Addendum mai 2022 : les sanctions nécessaires pour contrer les méfaits de l’impérialisme russe en Ukraine finissent laborieusement par toucher le pétrole et le gaz importés à prix d’or. Des gouvernants ahuris avaient mis nos contrées dans un état de dépendance envers un pays dont le dictateur ne respecte rien. Depuis des années, ce potentat avait même réussi à recruter d’anciens dirigeants européens pour en faire des VRP des énergies carbonées russes. Ces importations doivent cesser rapidement, en premier lieu pour ne plus financer la guerre russe contre l’Ukraine. Cela pourrait être aussi un accélérateur pour passer massivement au tout renouvelable, sachant que le nucléaire, parfois présenté comme une alternative, dépend aussi massivement d’uranium importé, ce qui expose à des situations de dépendance similaires. Il est curieux de remarquer les réticences de nos chauvins de tout acabit envers les énergies renouvelables, pourtant garants d’indépendance énergétique renforcée et de lutte efficace contre les changements climatiques anthropiques. 

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A strike that lasts, disruptions in fuel supplies : a society that is stalling.

What if one day this rupture lasts, as a result of various events, such as political changes, in a few strategic states from the point of view of oil reserves ?

What if our country could no longer pay for its oil imports ?

And what if, by some miracle, a global agreement on limiting GHG emissions implied a significant decrease in CO2 quotas ?

This all-oil, or almost all-oil, choice was really ill-advised for many realms, including transportation.

It has created dependency, it has modified the habitat, it has modified work, it threatens the climatic balance.

It has allowed small farmers to be driven off their land.

It is a factor in major conflicts over supplies, which will become more hazardous as we approach the limits of the reserves.

And it is asserted that those who imagine alternatives that are more respectful of nature and human beings are utopian idealists. How then to name those who have allowed this dependence to develop seeing its unsustainibility in the more or less short term ?

A massively relocated economy, operating with local materials and renewable energies, limited traveling, would reduce this dangerous dependence.

Addendum August 2020 : the pandemic of Covid-19, alias coronavirus, alias SARS-CoV-2 required indispensable containment measures to limit the number of victims among the most fragile. A kind of dress rehearsal that shows the need to organize in the event of a collapse of the oil civilization and massive displacements in all directions. The bewildered people manipulated by national-populism focus on debates that resemble covidiocies to minimise the seriousness of the pandemic, just as the climate sceptics have been minimising the seriousness of anthropogenic climate change for decades.

May 2022 addendum : the sanctions necessary to counter the misdeeds of Russian imperialism in Ukraine eventuallye end up  affecting the oil and natural gas imported at a high price. Bewildered rulers had put our countries in a state of dependence on a country whose dictator respects nothing. For years, this potentate had even succeeded in recruiting former European leaders to become salesmen for Russian carbon energy. These imports must stop quickly, first of all to stop financing the Russian war against Ukraine. This could also be a throttle for a massive switch to all renewable energies, knowing that nuclear power, sometimes presented as an alternative, also depends massively on imported uranium, which exposes us to similar situations of dependence. It is curious to note the reluctance of our own chauvinists of all stripes towards renewable energies, which are nevertheless a guarantee of greater energy independence and an effective tool to curb anthropogenic climate change. 

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Un commentaire pour Pétrole / Crude oil

  1. TSCHOCKE Christian dit :

    très bonne analyse. Même s’il est évident qu’il n’y a pas de vie sans énergie ce n’est pas une raison suffisante pour rester sous la coupe du tout pétrole et de ceux qui en profite. Il faut se déconnecter d’indicateurs comme le PIB qui est corrélé à la consommation de pétrole, et apprendre ou réapprendre à vivre sans. Cela ne me semble pas aussi difficile, mais il faudra aussi un peu de courage politique.

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