État d’urgence climatique / Climate State of Emergency

Il faudra probablement en arriver à une sorte d’état d’urgence climatique. Il s’agit là d’une sorte de conclusion momentanée à la suite de plus d’une décennie de méditations.

La pandémie de Covid-19 a montré que, parfois, il est nécessaire d’avoir recours à un état d’urgence sanitaire prévu dans certaines législations. Il faudra s’en inspirer pour envisager un cadre contraignant capable de freiner les conséquences des prédations anthropiques sur l’environnement, car elles deviennent gigantesques et elles oblitèrent l’avenir des générations humaines à venir.

Le Triptyque Économique est une proposition de sortie de l’ultralibéralisme économique et de ses répercussions néfastes, en particulier environnementales. Elles montrent bien que de l’addition de tous les égoïsmes, ce n’est pas une harmonie qui naît, mais une fuite en avant destructrice de l’environnement indispensable à la vie.

Les manipulations des lobbies des énergies sales continuent d’empêcher une prise de conscience majoritaire, qui permettrait une évolution sous contrôle démocratique vers une organisation sociale moins prédatrice. Après des années de négationnisme climatique semé comme un poison dans des esprits irrationnels qui continuent de le colporter, la mode est au dénigrement systématique de toutes les solutions techniques pour atténuer les changements climatiques anthropiques, des éoliennes aux véhicules électriques. La notion de décroissance, au moins dans le domaine des rejets de GES, est vilipendée, empêchant ainsi la mise en œuvre progressive des mesures nécessaires, car les dénimenteurs ont tellement imprégné leurs victimes qu’elles sont dans une confusion totale, instrumentalisée pour conduire à l’inertie.

Ces phénomènes empêchent notamment la rénovation énergétique des copropriétés, le passage aux modes de transport doux, la transition énergétique, ils continuent d’entretenir la dépendance envers les pays producteurs et les fournisseurs d’énergies carbonées. Le comble apparaît lorsque se constituent des mésalliances entre parfois, climatosceptiques par ignorance, véritables pauvres qui n’ont pas, sans aides massives, les moyens d’assumer les coûts de rénovation, égoïstes qui privilégient la continuation d’un mode de vie incompatible avec les restrictions liées au sevrage en énergies carbonées, avares qui, de toute façon, ne voient le monde qu’à travers un remplissage court-termiste de leurs cassettes.

Tous ces phénomènes ont été abordés de manière plus ou moins approfondie dans le cadre du Triptyque Économique.

Cela ne remet pas en cause un profond attachement à la démocratie. Au contraire, cela pourrait permettre un développement massif des coopératives authentiques, pour la filière alimentaire, celle des énergies renouvelables et aussi dans le domaine des entreprises qui fonctionnent dans le cadre de l’isolation des bâtiments, pour les soustraire à l’accumulation capitalistique, qui est trop souvent source d’augmentation des coûts. Profit, oui, mais mesuré, pour éviter la spéculation dans ces domaines.

Un état d’urgence climatique impliquerait, par exemple au niveau local, des obligations, avec sanctions en cas de mauvaise volonté manifeste d’isoler le bâti ancien. L’intérêt collectif pourrait ainsi être préféré à la somme des égoïsmes.

S’agirait-il alors d’une entrée dans la « dictature verte » gérée par des « khmers verts », pour reprendre les expressions favorites des chambres d’échos du négationnisme climatique et autres dénimenteurs ? Non, car un état d’urgence de ce type se réduirait au domaine concerné. Sa durée dépendrait de la rapidité de la transition et de son étendue géographique. Les institutions internationales pourraient activer et la mise en œuvre et l’ampleur de cette parenthèse. Ne rien faire, en attendant toutes les conséquences tragiques des changements climatiques, serait bien plus grave que quelques obligations dans le cadre d’un état d’urgence climatique. Des processus démocratiques devraient intégrer des représentants des oppositions dans un comité de surveillance des décisions, à l’exclusion des représentants directs ou indirects des milieux pervers liés aux pressions des profiteurs des énergies carbonées. Ceux-ci relèvent plutôt de la justice internationale.

Seule une éducation populaire efficace aurait pu éviter de passer par cet état d’urgence. Elle progresse, mais bien trop lentement, vu l’ampleur et l’accélération des évolutions du climat. Sans les décennies de travail de sape par les lobbies des énergies sales, leurs petits soldats et autres mercenaires ou « Marchands de Doute », tout aurait pu se faire autrement.

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Some kind of climate emergency will somehow have to be implemented. This is a sort of momentary conclusion to more than a decade of pondering.

The Covid-19 pandemic has shown that sometimes it is necessary to resort to a state of health emergency included in some legislation. It will be necessary to draw inspiration from this to consider a binding framework capable of curbing the aftermath of anthropic tampering with the environment, because it is becoming gigantic and it is obliterating the future of the next human generations.

The Economic Triptych is a proposal for a way out of ultra-liberalism and its harmful repercussions, especially environmental ones. They show that the addition of all kinds of selfishness does not create harmony, but rather a headlong rush to destroy the environment that is indispensable to life.

The manipulations of the dirty energy lobbies continue to prevent a majority awareness, which would allow an evolution under democratic control towards a less predatory social organization. After years of climate denial sown like a poison into irrational minds that keep on peddling it, the fashion is to systematically denigrate all technical solutions to mitigate anthropogenic climate change, from windmills to electric vehicles. The notion of degrowth, at least in the field of GHG emissions, is vilified, thus preventing the progressive implementation of the necessary measures, because the denigrators have so impregnated their victims that the latter are in a total confusion, instrumentalized to lead to inertia.

These phenomena prevent in particular the energy renovation of condominiums, the transition to soft modes of transportation, the energy transition, they continue to maintain the dependence on the producing countries and the suppliers of carbonated energies. The last straw is when misalliances are formed between sometimes, climate sceptics out of ignorance, real poor people who do not have, without massive aid, the means to assume the costs of rehabilitation, selfish people who favor the continuation of a way of life incompatible with the restrictions linked to the weaning of carbon energies, greedy people who, in any case, only see the world through the short-term filling of their piggies.

All these phenomena have been discussed in greater or lesser depth in the Economic Triptych.

This does not call into question a deep attachment to democracy. On the contrary, it could allow a massive development of authentic cooperatives, for the food industry, for renewable energies and also in the field of companies that operate in the framework of building insulation, to remove them from capitalist accumulation, which is too often a source of increased costs. Profit, yes, but measured, to avoid speculation in these areas.

A state of climatic emergency would imply, for example at the local level, obligations, with sanctions in case of manifest unwillingness to insulate old buildings. Common interest could thus be preferred to the sum of all types of selfishness.

Would it then be an entry into the « green dictatorship » managed by « green Khmers », to use the favorite words of the echo chambers of climate denial and other « denialliars »? No, because a state of emergency of this type would be reduced to the area concerned. Its duration would depend on the speed of the transition and its geographical extent. The international institutions could activate both the implementation and the extent of this parenthesis. Doing nothing, while waiting for all the tragic consequences of climate change, would be far more serious than a few duties under a state of climate emergency. Democratic processes should include representatives of the opposition in a committee to monitor decisions, to the exclusion of direct or indirect representatives of the perverse circles linked to the pressures of carbon energy profiteers. These are more a matter for international justice.

Only effective popular education could have avoided going through this state of emergency. It is moving ahead but far too slowly, given the extent and acceleration of climate change. Without the decades of undermining work by the dirty energy lobbies, their little soldiers and other mercenaries or « Merchants of Doubt », everything could have been done differently.

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