Libéralisme économique sans limite ou alternative coopérative / Free trade fanaticism or cooperative alternative

(Somehow googled into English below)

Pour les masochistes qui ont envie de tout marchandiser, voici le modèle anglais :

http://www.monbiot.com/2013/03/04/a-capitalist-command-economy/

Des écoles privatisées pour le plus grand bonheur du « business » local.
L’ahuri zombifié pourra se réjouir de ne plus payer d’impôts pour l’école : il pourra payer directement au prestataire de service ! La dette collective pourra diminuer à mesure que la sienne augmentera s’il doit emprunter pour payer les frais de scolarité. Il fera alors d’autres heureux chez les actionnaires des banquiers. Pour être sûr qu’il s’endette, il ne faut surtout pas indexer les salaires sur les prix !

Pour ceux qui ne se vautrent pas dans le consumérisme ou la soumission au « business » mais qui choisissent la voie de la dignité, il y a d’autres pistes que la soumission à l’extension des « marchés ».

Un retour partiel, sous forme coopérative, à l’autonomie locale peut être une façon de quitter le tourbillon infernal de l’ultralibéralisme. Combiné avec la production locale d’énergie renouvelable propre, cela réduirait considérablement les déplacements absurdes et nocifs pour l’environnement. L’école, dans ce cas, pourrait être intégrée à la coopérative, de même que le dispensaire.

Cela ne veut pas dire repli identitaire. Les échanges peuvent être multipliés en ce qui concerne ce genre d’expérience. Notre pays est notre Terre avec ses déclinaisons locales les plus appropriées au terrain local. La démocratie coopérative, c’est la gestion locale, sur le principe un être humain/une voix, pour tout ce qui peut être géré localement. Pour le reste, les échanges entre coopératives seront les bienvenus.

Ce modèle est même bien plus adapté à la situation actuelle : il sera difficile de continuer de faire croître sans fin des productions liées à des ressources en voie d’épuisement, quand en plus, cela détruit l’environnement, et en particulier les équilibres climatiques.

En revanche, la croissance de l’esprit coopératif responsable peut-être exponentielle, surtout dans le contexte actuel d’incapacité du libéral-totalitarisme à assouvir les désirs qu’il exacerbe continuellement et même les besoins fondamentaux.

La dignité n’est pas soluble dans le capitalisme hypertrophié. Elle est faite d’exigence démocratique et n’est pas une solution de facilité.

Addendum mai 2020 : il paraît que le monde d’après la pandémie de Covid-19, alias coronavirus, pourrait ne plus ressembler au monde d’avant. Une bonne occasion de passer à l’alternative coopérative ? Une bonne occasion de passer par l’étape du Triptyque Économique ?

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For masochists who want to commodify everything, here is the English model :

https://www.monbiot.com/2013/03/04/a-capitalist-command-economy/

Privatized schools to the delight of local « business ».
The bewildered can be happy to no longer pay taxes for school  : they can pay directly to the service provider ! The collective debt may decrease as their own increases if they have to borrow to pay school fees. It will then make others happy among the shareholders of the bankers. To be sure that he is in debt, it is important not to index wages to prices !

For those who do not wallow in consumerism or submission to « business » but who choose the path of dignity, there are other avenues than submission to the extension of « markets ».

A partial return, in a cooperative form, to local autonomy may be a way of leaving the hellish whirlwind of free trade fanaticism. Combined with the local production of clean renewable energy, this would significantly reduce absurd and environmentally harmful transportation. The school, in this case, could be integrated into the cooperative, as could the dispensary.

This does not mean building walls along our borders. Exchanges can be multiplied regarding this kind of experience. Our country is our Earth with its local variations most appropriate to the local terrain. Cooperative democracy is local management, on the principle of a human being / a voice, for everything that can be managed locally. For the rest, exchanges between cooperatives are welcome.

This model is even much more adapted to the current situation : it will be difficult to continue to  endlessly proceed with production linked to resources in the process of exhaustion, when in addition, it destroys our habitat, and in particular its climatic balances.

On the other hand, the growth of the responsible cooperative spirit may be exponential, especially in the current context of the inability of free-trade fanaticism to satisfy the desires that it continually exacerbates and even basic needs.

Dignity is not soluble in enlarged capitalism. It is made up of democratic demands and is not an easy solution.

Addendum May 2020: it seems that the world after the Covid-19 pandemic, aka coronavirus, may no longer look like the world before. A good opportunity to switch to the cooperative alternative ? A good opportunity to go through the Economic Triptych stage ?

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