Agrégation Désagrégation / Togetherness vs Splitting apart

(Somehow deepled into English below)

Il faut longtemps pour construire un ensemble géopolitique comme l’Europe.
Sa démolition peut être très rapide.
Dans ce cas le risque est un retour aux petites entités :

http://www.monbiot.com/2017/04/03/scot-free/

La démolition de l’Union Européenne risque de provoquer précisément une déconstruction de certaines nations qui la composent : un comble quand on pense que certains refusaient la construction de l’Europe au nom de la préservation des nations.

Les nations naissent, grandissent et meurent comme les êtres humains. Certaines grandissent plus que d’autres, mais toutes meurent et aussitôt d’autres émergent. Pourquoi imaginer que la nôtre sera éternelle ?

Petites ou grandes, les nations dépendent d’une seule biosphère, que nous saccageons. Les bavardages anti-européens ne sont-ils pas un épiphénomène par rapport aux menaces de l’anthropocène ?

Il nous faut un ensemble européen pour mettre en œuvre des politiques climatiques, notamment, qui soient efficaces, et qui préfigurent leur extension mondiale.

Addendum juillet 2020 : la pandémie de Covid-19, alias coronavirus, alias SARS-CoV-2 a encore montré des tendances au recroquevillement dans le cadre national dans la gestion de cette crise, au moment du manque de masques de protection. En même temps, certains malades ont été accueillis à l’étranger au moment où des hôpitaux étaient débordés. Le plan de relance laborieusement acquis réconcilie avec le message européen. Au-delà de l’Europe, le retrait américain de l’OMS, au moment où dans ce domaine, comme dans celui de la lutte contre les changements climatiques anthropiques, il faut une gouvernance mondiale, est une absurdité totale. Le national-populisme est un naufrage en Europe comme dans le monde.

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It takes a long time to build a geopolitical entity like Europe.
Its demolition can be very quick.
In this case the risk is a return to small entities :

http://www.monbiot.com/2017/04/03/scot-free/

The demolition of the European Union might trigger precisely a deconstruction of certain nations that make it up : grotesque when you think that some people refused to build Europe in the name of preserving nations.

Nations are born, grow and die like human beings. Some grow more than others, but all of them die, and immediately others emerge. Why imagine that ours will be eternal ?

Small or large, nations depend on a single biosphere, which we are plundering. Isn’t the anti-European gossip an epiphenomenon to the threats of the anthropocene ?

We need a European whole to implement climate policies, in particular, which must be effective and which should  prefigure their global extension.

Addendum July 2020 : the pandemic of Covid-19, alias coronavirus, alias SARS-CoV-2 has again shown tendencies to huddle together in the national framework in the management of this crisis, at a time when there was a lack of protective masks. At the same time, some patients were taken abroad when hospitals were overwhelmed. The hard-won recovery plan reconciles with the European message. Beyond Europe, the American withdrawal from the WHO, at a time when, in this area, as well as in that of the fight against anthropogenic climate change, global governance is needed, is utter nonsense. National-populism is a shipwreck in Europe, and in the world too.

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